Ici je vous présente les solutions fondamentales qu’il faut entreprendre afin de réduire la quantité de plastique utilisé et jeté.
Il ne s’agit pas de le bannir de tous les domaines mais bien de lui attribuer une place appropriée.
Nous ne pouvons pas attendre que la planète se réveille pour agir ! Il ne faut pas non plus compter sur les gouvernements ! Je vous promet avoir cherché de ce côté mais malgré les bonnes volontés c’est beaucoup trop lent. D’ici la prise de conscience mondiale nous aurons laissé une poubelle aux futures générations.
NOUS SOMMES LE MOTEUR DU CHANGEMENT !
La principale cause du déchet plastique dans les océans vient des pays où les populations vivent dans la pauvreté : Haïti, Chine, Pérou, Mexique, etc. Ils n’ont pas de système de recyclage ni même de ramassage des ordures tels que les nôtres. Mais d’où vient leur plastique ?
Sachant que ce sont les fleuves qui transportent le plus de plastique à l’océan tâchons de les garder propres.
Seul 0,1 % des déchets de plastique en France se retrouvent dans la nature : soit quand même 3300 tonnes de plastique : l’équivalent de près de 12 maisons de 100 m² remplies d’ordinateurs portables du sol au plafond, 94 camions de 35 tonnes jetés dans la nature chaque année.x 94
Dans le monde, nous avons produit à ce jour 9,1 milliards (9 100 000 000) de tonnes de plastique : assez pour couvrir la planète d’un film plastique 1,5 fois.
On continue d’en fabriquer plus de 350 millions (350 000 000) de tonnes chaque année soit 700 tours Burj Khalifa.
Nous n’aurions pas besoin de fabriquer davantage de plastique si nous recyclions celui déjà en circulation. Cependant le processus de recyclage est coûteux, compliqué car il en existe plusieurs types et limité puisque non infini.
Les solutions au déchet plastique :
Je rappelle qu’il n’est pas judicieux de bannir tous les plastiques de notre vie puisqu’ils apportent certains avantages dans beaucoup de domaines.
Par ailleurs, tout n’est pas négatif puisque de nombreuses personnes se penchent sur le problème du recyclage du plastique et des solutions sont trouvées.
- Des bactéries mangeuses de plastique ont été découvertes au Japon. Puis des chenilles qui ont la même capacité ont été découvertes. Mais pas sûr que ce soit très efficace étant donné notre consommation de plastique. Une colonie de bactéries met 6 semaines pour manger la taille d’un ongle de plastique. Par ailleurs, il faut trouver des industries prêtes à se lancer dans ce marché encore peu connu, peu développé et certainement peu lucratif pour le moment.
- Des chercheurs au Colorado ont découvert un plastique recyclable à l’infini. Mais il faut maintenant le mettre sur le marché et qu’il fasse ses preuves. (lien) Il faut aussi penser à créer les structures partout dans le monde pour le recyclage de ce plastique.
À l’heure d’aujourd’hui, le recyclage ne semble pas vraiment suffire puisqu’il est prévu de n’atteindre que 50% de recyclage pour 2050 au niveau mondial. En France il est question de 20 à 40 ans pour recycler le plastique à 100%.
Que faisons-nous, consommateurs, en attendant que les professionnels trouvent des solutions aux déchets plastiques ?
- Certains pays l’on compris : il faut cesser notre consommation outre mesure et trouver des alternatives lorsque c’est possible tout en incitant le consommateur à changer sa façon d’opérer.Au Rwanda, l’interdiction des sacs plastiques existe depuis 2008. En Chine également mais pas vraiment appliquée, par contre à partir de 2018 elle a décidé d’arrêter d’être la poubelle du monde. https://www.courrierinternational.com/article/recyclage-la-chine-ne-veut-plus-etre-la-poubelle-du-mondeD’autres pays africains ont également davantage réglementé le plastique, de la fabrication et l’importation à la distribution.
En France, on peut également voir peu à peu des interdictions de certains éléments en plastique comme l’interdiction des sacs plastiques à usage unique – d’une épaisseur inférieure à 50 micromètres – distribués à la caisse, aux rayons fromage, boucherie, etc, en 2020 disparition des rayons des cotons-tiges avec tige plastique. Interdiction de vente des produits cosmétiques contenants des billes de plastique.
- Tous ces changements positifs restent lents étant donné la situation actuelle. Et la solution qui s’offre à nous consiste à ne pas attendre les interdictions mais de les initier en proposant des solutions alternatives : paille, cure-oreille, etc.
En France, nous avons 200 décharges d’ordures ménagères dont la moitié sont constituées de plastique. Même si nous réussissons à recycler à 100% dans 20 ans qu’en sera-t-il de tout ce que nous avons entassé sous terre ? Et de toutes les ressources puisées ?
J’ai récemment discuter avec un monsieur en déchetterie. Il me disait qu’un nouveau trou pour l’enfouissement avait été creusé pour 20 ans. Sachant que cette déchetterie, et elle n’est pas la seule, y envoie deux bennes de tout venant de 50 m³ tous les deux jours ça représente un trou de minimum 312 000 m³ : soit 8914 camions de 35 tonnes ou encore une file de 107 km de ces mêmes camions.
Bref tout cela manque un peu de vitesse même si c’est en bonne voie.
Quelle est donc notre solution à nous consommateur ?
- Continuer à se ternir informé sur les percées à ce sujet et éveiller les consciences autour de soi en en parlant librement mais sans agresser 😉 ,
- Opter pour des alternatives positives : bois, verre, cartons, terre, tissus en fibres naturelles, etc.
- Demandez à votre marque préférée de changer ses emballages (à force de recevoir des demandes elle y fera peut-être quelque chose). Avec Internet il est généralement assez facile de trouver un moyen de les contacter.
- En dernier recours, choisir des objets en plastique recyclé et encore mieux en « plastique sociale * ».
* Même si le recyclage du plastique a un meilleur impact environnemental que la fabrication direct, il ne faut pas oublié que le plastique n’est pas éternellement recyclable pour le moment et il finira sa vie en décharge, à l’incinérateur ou dans la nature ou les océans pour les pays où le recyclage n’est pas au point.
Plastique social : plastique recyclé recueilli par des populations pauvres qui reçoivent en échange de l’argent, une cuisinière, un accès wifi, etc. C’est un plastique produit par The plastic bank = La banque du plastique.
Trucs et astuces :
Certains éléments en plastique contiennent des produits toxiques. Une astuce consiste à sentir l’élément en plastique. S’il vous pique le nez, vous donne mal à la tête ou toute réaction d’inconfort ne l’achetez pas ! Il contient probablement des produits toxiques.
Il existe une application qui s’appelle litterati (litter = déchets) qui permet d’informer de lieux souillés par les déchets afin que quelque chose puisse être fait à ce sujet.
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Sources :
Reportage https://www.youtube.com/watch?v=sJfqoq0-AS8
http://afriqueinside.com/interdiction-emballages-plastiques-certains-pays-echouent09062016/
http://www.natura-sciences.com/environnement/recyclage-plastique619.html
https://www.planetoscope.com/petrole/989-production-mondiale-de-plastique.html